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Sacré-Cœur

Sacré-Coeur
Sacré-Coeur

En 1871, Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury ont formulé un vœu de construire un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus en reconnaissance de la protection divine et en réponse aux événements tumultueux de l’époque.
 
La guerre franco-prussienne (1870-1871) 
La France a subi une défaite face à la Prusse, entraînant la perte de l’Alsace et de la Lorraine. Cela a créé des tensions et des divisions au sein de la société française.

La Commune de Paris (1871) 
Après la guerre, la Commune de Paris a éclaté, une période de soulèvement et de conflits politiques.

Ce vœu a été accepté par l’Église catholique et a conduit à la construction de la basilique.

La basilique du Sacré-Cœur a été conçue en partie pour apaiser ces tensions et symboliser la réconciliation.

Ainsi, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est à la fois un hommage spirituel et un symbole de l’unité nationale, incarnant la foi, la réconciliation et la protection divine.

La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, également connue sous le nom de Vœu national, a été édifiée entre 1875 et 1914 par l’architecte Paul Abadie.

Le choix de l’architecte Paul Abadie a donné naissance à un édifice remarquable, caractérisé par son style éclectique, mêlant des influences romanes et byzantines. 

La basilique est dotée d’un grand dôme circulaire entouré de quatre petits dômes octogonaux sommés de lanternons et flanqués de tourelles.

Sa situation à 130 mètres d’altitude près de l’un des points culminants de Paris et son dôme qui s’élève à 83 mètres la rendent visible de très loin. 

Avant la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le site était occupé par un monastère. 

Au IXe siècle, l’édifice existant s’était dégradé jusqu’à devenir une ruine.

Jusqu’à la Révolution française, le monastère était occupé par des sœurs bénédictines dévouées à la Vierge Marie.

Son emplacement sur la butte Montmartre offre également une vue panoramique sur Paris, symbolisant ainsi l’élévation spirituelle et la réconciliation.

Avec près de 11 millions de pèlerins et visiteurs par an, c’est le deuxième monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris.

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